plus précisément à l'une des soirées Jesse Owens, organisées les vendredis soirs dans cette salle. Un rendez-vous bien connus des athlètes de Normandie et d'ailleurs, avec le plus souvent un plateau très riche et relevé, fréquenté par une foule d'athlètes en quête de performance.
Cette compétition numéro quatre comme les autres a offert du spectacle, notamment en demi-fond, mais aussi avec des concours de bon niveau. Au poids seniors masculins, trois athlètes dépassent douze mètres, ce qui n'est pas si courant. Dans ce contexte de forte opposition, Andy DELAUNAY en a profité pour améliorer son record personnel, qui datait du 23 juin dernier: une série qui commence à moins de huit mètres, mais ensuite trois jets à plus de 8 m 60 et un meilleur lancer à 9 m 15.
Une ambiance sans doute stimulante car avec plus d'adversaires qu'en handisport, et d'un autre côté les efforts à l'entraînement qui commencent à payer. En effet, si Andy peut facilement travailler sa condition physique même seul, le coup d'oeil de l'entraîneur est indispensable pour peaufiner la technique et suggérer les améliorations utiles. Christian LEFRANCOIS et Laurent DUTEIL se complètent pour aider Andy à assimiler plus rapidement les gestes, malgré sa déficience visuelle qui peut le gêner notamment dans la perception et les mouvements dans l'espace: on ne lance pas qu'avec ses bras, loin s'en faut... Une école de persévérance, comme pour tout lanceur, handisport ou pas: l'acquisition de la séquence gestuelle optimale prend des années, et nécessite un travail d'adaptation et de rappel constants.
Andy s'apprête à lancer; droits photo BAC
