Nous avions quitté Stéphane RUEL sur le podium des mondiaux de 24 heures le 27 octobre dernier, au bout de plus de 259 km de course. Tout le monde comprendra qu'un tel effort, intense et très prolongé, nécessite une récupération longue et progressive.
Fort logiquement, Stéphane a donc décidé de "lever le pied" au moins jusqu'en janvier, pour ensuite reprendre au fur et à mesure. Pour autant, l'interruption n'est pas totale, ne serait-ce que pour se détendre et pratiquer une activité qu'on aime. Ainsi, il y a une dizaine de jours, il est venu tourner quatre heures sur la piste du stade, de très bon matin comme il aime le faire: si vous voulez le voir il faut se lever très très tôt (et en ce moment vous munir d'une lampe !). Puis le week-end dernier deux parcours en vélo (40 puis 80 km), et également 20 km à pied. Le lecteur moyen trouvera ces distances déjà bien respectables, mais tant pour le train que pour la longueur rien de commun avec les parcours accomplis pendant la préparation des championnats. Et selon Stéphane lui-même, "la condition revient tranquillement". Même avec les années qui passent, notre ultra-runner garde sa remarquable capacité de récupération.
Autre information intéressante : Stéphane a participé à une étude médicale pendant les mondiaux d'Albi, dont on imagine l'intérêt au vu de la performance demandée aux concurrents. Si les photos témoignent de la fatigue des coureurs malgré tout l'équipement et le suivi sur place (voir les clichés en fin d'article), améliorer nos connaissances sur ce type d'effort sera utile, et pas seulement pour des sportifs de haut niveau. Affaire à suivre, mais d'ici là un repos de fin d'année bien mérité !
Photos bénévoles à Albi
Stéphane à l'arrivée, fatigué mais réjoui de sa performance
Ravitaillement deuxième journée
La tente de l'équipe de France côté piste
La tente de l'équipe de France côté pelouse
Un "porté" où se mêlent l'admiration et le soutien, après 24 heures d'efforts en commun
