Elbeuf, effet boeuf ! Bayeux radieux ! 779

Ce dimanche 18 mars, quelques-uns de nos demi-fondeurs ont voulu profiter du niveau de forme qu’ils ou elles ont atteint en fin de saison de cross. Tentant en effet de se tester sur la route après les gras labours bretons… Et ce sont les épreuves d’Elbeuf qui ont été choisies par le petit groupe. Peut-être parce qu’après le km 6 le parcours empruntait la rue Aux Saulniers ?

Et cela a été productif ! 24ème au scratch féminin, Nathalie Lesaulnier pulvérise son record sur le 10 km ; en 46’02’’’ elle améliore de 1’08’’ son ancien meilleur temps, qui datait du 8 octobre dernier (la fameuse campagne de Berlin, voir un article précédent). Une éclatante confirmation des progrès en cross, qui l’avaient amené au niveau R6 pour la première fois, et une perf presque R5 à deux secondes près ! Certains qui ont tenté de la suivre à l’entraînement ne sont pas surpris outre-mesure ; après des ennuis musculaires à répétition, la saison 2017-2018 se poursuit décidément sous les meilleurs auspices.

Jean-Baptiste Lesaulnier regrettait d’avoir manqué de peu une qualification aux France de cross seniors, mais le travail à l’entraînement est bien payant : grâce à une belle septième place lui aussi sur le 10 km, il accroche à son tableau un nouveau record en 32’38’’, ce qui correspond à un classement IR2, à parité avec ses temps sur le steeple l’an dernier. Il améliore également ses 33’02’’ de 2015, quand il était jeune ! Après des mois et des mois entre le doute et un travail accaparant (ce que confirment ses parents), il se voit récompensé des efforts consentis, et ce n’est que justice. On attend impatiemment la suite cet été, sur route ou sur piste. Autre explication possible : “il y a des mecs ici qui ont couru en 30’ alors ça m’a stimulé !”

Alexandre Lesaulnier pour son premier semi-marathon a voulu lui aussi profiter de sa préparation hivernale intensive. On le savait en forme, après ses France (154ème, 30ème espoir, et le niveau IR2 en prime), et il a eu raison d’essayer ! Cinquième de la course, il termine en 1h10’46’’, une excellente performance puisque quasiment au niveau IR1, et un temps qui l’aurait classé 17ème Français l’an dernier en espoirs. Un temps de passage officieux au 10 km en 33’20’’ montre encore mieux le potentiel du candidat... Le frère aîné, beau joueur puisqu’il a perdu le record de la famille, a dû penser : “normal, il accélère dans les descentes et i frane pas dans les montées!”

Pas de quatrième Lesaulnier ni d’Alexandre Scelles : le second nommé a dû renoncer, toujours gêné par des problèmes musculaires tenaces et décidément bien contrariants. Riant, le premier cité a dû l’être, malgré un repos forcé : outre la joie des records à Elbeuf, il a pu biberonner des agneaux, de vrais jeunes animaux et non plus des rejetons, puisque ses enfants tracent depuis longtemps leur route tout seuls !

Thibault Bunel, quant à lui venu dans un premier temps pour servir de lièvre à Alexandre Scelles, se résout donc à accompagner une féminine. Thibault lièvre de choc permet à cette jeune femme du Pont-Audemer AC de terminer sous les 39 minutes (38'53''). 

Précisons aussi que , dans le même ordre d'idées, Alexandre Suteau avait choisi de participer au semi-marathon de Bayeux, où il prend une honorable 10ème place en 1h14'14'', toujours avec Paris en ligne de mire : le temps est d'autant plus significatif. Ce même jour au même lieu, trois autres Coutançais prenaient part au 10 km : Louis Thiébault termine à une belle 23ème place vu le niveau, avec en prime un nouveau record personnel en 34'55'' (environ 1'30'' de mieux !), tout de suite devant Léo Langlois qui boucle son parcours en 35'05''. Le plus jeune du trio (et le frère) Valentin Langlois finit en 36'52'', largement plus bas que ses 39'33'' de juin dernier. Décidément, on se bouscule pour battre son record au BAC ! Et tant mieux pour les équipes du MACS.

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