à cause d'une mésaventure qui lui arrive pourtant rarement: la disqualification technique ! C'était pourtant bien parti pour Cléa FENOUILLERE lors de ces France en salle jeunes, sur le 3000 m marche cadettes. Bien placée au bilan, elle pouvait nourrir quelques ambitions, et la plus grande partie de la course s'est bien déroulée. Au point qu'à deux tours de l'arrivée, elle est troisième, avec jusqu'alors un seul carton jaune ! C'est alors qu'elle double la deuxième du moment, sans accélérer puisque c'est l'autre concurrente qui faiblit.
Et voilà qu'en quelques secondes elle prend trois pénalités ! Pour le moins malheureux, et un peu inattendu... Est-ce parce que les juges ont eu l'impression qu'elle accélérait ? Ou parce que la marche de l'autre athlète s'est altérée et a influé sur l'impression du jury ? Ou simplement parce que la technique de Cléa elle-même s'est perturbée à ce moment-là ? On ne reviendra pas sur la grande difficulté qu'il y a à juger de cette spécialité de l'athlétisme. Il faut aussi rappeler que les trois cartons jaunes ont été en principe donnés par trois juges différents, ce qui garantit une pluralité des décisions; et puis naturellement on peut supposer que le jury était composé de personnes qualifiées et expérimentées pour un championnat de France. Une discussion ultérieure avec les juges n'a pas vraiment éclairé la question puisqu'il a été évoqué un style "atypique"... Ce sera à revoir de près avec les cadres qui suivent Cléa, afin d'éviter que ne se répète une telle infortune.
On peut espérer que Cléa saura faire la part des choses pour les prochaines échéances, et montrer son potentiel et sa forme. Dommage car elle était prête pour l'échéance, comme elle sait le réussir. Déplorons donc ces France un peu malheureux, si on considère en plus l'incident dont a été victime la "grande soeur" Thaïs, d'abord qualifiée aux France Nationaux le mercredi midi, puis éjectée de la liste le mercredi soir ! On aurait espéré plus d'attention de la part de la CSO nationale: publier les noms des athlètes qualifiés réclame un soin tout particulier, ne serait-ce que par respect pour les athlètes, même si l'erreur est humaine...
